mardi 4 mars 2008

Propositions sur le développement durable


Normalement, c'est un gros morceau pour toutes les listes...

20 commentaires:

Anonyme a dit…

Rappel: Développement durable = Environnement + Social + Economie sur long terme avec participation des citoyens.
Les propositions de D Dugléry sont très pauvres: juste une once d'environnement, et encore seulement sur le patrimoine naturel.
Les 2 listes de gauche se tiennent, l'approche est globale avec des propositions concrètes et complémentaires. Un mix des 2, c'est parfait! Vivement la fusion du second tour...

Anonyme a dit…

Que DD ne mette rien sur l'énergie est parfaitement incroyable! (la HQE n'est pas une norme, mais quelques cibles choisies)
De même sur les écoquartiers, DD rien; c'est pas mis ici, mais BL et PG ont abordé cette question en lien avec l'aménagement et l'urbanisme durable

Santiago a dit…

Dommage que dans les programmes des candidats de gauche n'apparaissent le terme de décroissance ( en évitant les ponts bleus par exemple).
Ne pourrait-on pas envisager des actions dans ce sens au niveau local ?

Bon globalement BL et PG sont sur ces propositions largement en avance sur DD.

Anonyme a dit…

Je ne vois pas bien ce que DD aurait pu mettre sur le développement durable, lui qui a fait construire pour le plus grand bénéfice de Bouygues (pour un prix exhorbitant et pas un euro de subvention) une cité administrative surchauffée l'hiver (27° dans certains bureaux) et surclimatisée l'été, ce qui fait qu'à toutes saisons les fenêtres sont ouvertes.
Le tout est couvert par des centaines de m² de terrasses mais pas un seul panneau solaire à l'horizon
On sait faire aujourd'hui des bâtiments intelligents, celui-ci est complètement abruti

Anonyme a dit…

Et s'il n'y avait que la cité administrative... Les pistes cyclabes jamais enendu parler ! SI SI SI c'est sorti de terre QUINZE JOURS avant les élections. Qui dit mieux !!! Je ne parle pas du bétonnage (ça vient de l'ANRU alors pourquoi se gêner). Le plus navrant c'est les convictions écologiques sortent en 2008, alors que c'était le néant en 2001.

Anonyme a dit…

Santiago, ca me plait beaucoup ce que tu écris.

J'avoue que ca me tenterait bien un peu de décroissance, même beaucoup d'ailleurs.
Je crois surtout que le débat c'est ce qu'on met dans la croissance. Aujourd'hui une marée noire = augmentation du PIB !!

Aujourd'hui, je n'ai pas encore trouvé moyen de totalement convaincre et faire passer des idées sur la décroissance dans les programmes municipaux. Mais ça vaut le coup d'ouvrir la discussion.

Notamment je m'interroge sur deux points :
- quelles mesures concrètes mises en place par une ville peuvent être considérées comme entrant dans une politique de décroissance.
- surtout comment on passe d'un modèle de croissance à tout va à un modèle de décroissance. Je vois les deux modèles, c'est la transition qui est difficile et sur lequel j'aimerais travailler.

Santiago et les autres, entamons ce débat.

Anonyme a dit…

je n'ai pas l'impression, son de cloche, que tu aies le moindre intérêt pour ce qui est important pour ta ville. Le tribunal pour enfants qui avait été enlevé à Montluçon il y a des décennies revient, la ville mets à disposition les bâtiments nécessaire à son accueil, La Montagne en parle, et toi pas un mot. C'est parce que c'est une nouvelle réussite de Daniel Duglery que ça te gène d'en parler?

Anonyme a dit…

Si ça c'est pas de la récupération politicienne d'un combat gagné ensemble... Je vous que vous progressez chaque jour, Le puits. Tout compte fait, ce blog vous fait du bien.
Sinon, merci de me prêtez ce genre de démarche. Je crois que j'ai démontré ma bassesse depuis le début de ce truc. Bah... c'est une expérience intéressante, toute cette agressivité. Zen...

Anonyme a dit…

A « Le puits »

Le maintien du TGI est le résultat d’une action menée conjointement par DD et BL

Tiens « un maire à plein temps et un député à plein temps œuvrant dans la complémentarité », ça me rappelle un certain tract. Mais ne nous appesantissons pas, sinon nous risquons de donner une nouvelle crise d’urticaire à BL.

Anonyme a dit…

La question de développement durable devrait être l'axe prioritaire du débat municipal, et du choix qui nous amènera à choisir celui qui gèrera la cité pour 6 ans.

Le choix d'une social démocratie environnementale me parait devoir être le plus judicieux.

Social démocratie, parce que, et l'actualité des tous les jours le montre, il y a nécessité de mettre en place des limites à un capitalisme effréné. D'un mode de production qui devait permettre l'épanouissement personnel des individus par une bonne utilisation des richesses, nous sommes arrivés à l'objectif unique de l'accroissement des richesses sans aucun objectif précis pour les hommes.

Le côté environnemental s'impose et s'imposera à tous les dirigeants conscients de leur responsabilité pour l'avenir tant les menaces sont réelles pour l'avenir et la santé publique.

Voilà aussi un des enjeux du scrutin de dimanche.

Ou on choisit de rentrer vraiment dans le XXI° siècle, en privilégiant ce qui sera au coeur des enjeux de demain, ou on continue d'avancer dans ce siècle en marche arrière. Il est clair qu'un second tour qui opposerait Tartuffe (DD) à Mathusalem (PG) indiquerait clairement que les Montluçonnais continuent de vivre au XX° siècle

Anonyme a dit…

bonjour
je n'ai pas eu le temps d'intervenir plus tôt ce qui me permet de constater que toutes les interventions sur le développement durable sont extrèmement réductrices et se limitent à un vague contenu écologique d'on ne sait trop quoi.
Il s'agit avant tout de développement, et je reprends à mon compte trois mots qui mieux que toutes les longues phrases résument le développement durable:
Planet: notre environnement.
People: les hommes.
Profit: la création de richesses.
Vouloir par idéologie ignorer une de ces trois composantes est irresponsable: le développement doit être utile à la planète, utile aux hommes et doit créer des richesses.
Dans les commentaires on parle de HQE, de patrimoine naturel, d'énergie, d'environnement, mais jamais de développement (je ne commenterai pas le commentaire intellectuel sur la décroissance).
Au lieu de vouloir interdire, de vouloir imposer, ce qui ne conduit à rien, essayons de trouver les moyens de faire en sorte que le développement raisonnable (mot que je préfère à durable) coute moins cher et rapporte plus que le développement incontrolé; alors nous aurons des résultats. Arrêtez de vous cacher derrière votre petit doigt en égrenant des slogans tous faits. Vous voulez que votre niveau de vie augmente, il n'augmentera que par la croissance et le développement.

Anonyme a dit…

Cher JPM,

"je ne commenterai pas le commentaire intellectuel sur la décroissance)."
Pourquoi donc ? parce que c'est intellectuel ??? Je ne comprends pas... enfin j'espère ne pas comprendre car ça me fait penser à des mots de sinistre mémoire du style "quand j'entends le mot culture, je sors mon revolver."

Je suis désolé mais je crains également cher JPM que vous me confirmiez ici que vous n'avez rien compris au développement durable défini dans le rapport Bruntland de ... 1987 !!!! Mais vous êtes pardonnable, parce que vous n'êtes pas le seul. C'est juste la preuve que vous raisonnez dans un cadre et un paradigme économique obsolète.

Bien c'est quoi le développement durable ? Il ne suffit pas de dire c'est environnement + économie + social... ça ne veut rien dire.

Le développement durable, c'est tout d'abord une théorie de la mondialisation. C'est une théorie qui raisonne sur les ressources finies de notre planète. C'est une ineptie de vouloir penser le développement durable dans sa bulle Montluçonnaise.

Le développement durable veut justement corriger la croissance telle qu'elle est actuellement et depuis un siècle et demi.
Cette croissance est construite sur l'exploitation des ressources naturelles à grande échelle et en grande quantité, notamment dans le domaine de l'énergie (uranium, pétrole, charbon...). Cette exploitation a permis à nos sociétés développées de s'enrichir et de se développer et c'est tant mieux.

Aujourd'hui ces ressources s'épuisent et deviennent de plus en plus cheres et cela pèse sur les plus pauvres. nous avons deux choix :
- fermer les yeux et continuer dans notre sacro-saint modèle de croissance (modèle dit JPM :)). C'est environnementalement et socialement inepte. On fait du développement à très court terme et ça n'a rien de durable. Et on va dans le mur, car cela deviendra rapidement insupportable pour les plus pauvres.
- modifier le contenu de notre croissance (donc redéfinir notamment ce qu'est le PIB - même Sarkozy a nommé une mission sur le sujet, mon cher JPM !!!) pour l'orienter vers un développement moins consommateur de ressources naturelles et plus solidaires (moins de dépendance notamment au pétrole cher).

Au niveau local, il faut donc penser global (c'est cela la mondialisation). Je suis d'ailleurs toujours étonné que des libéraux pro économie mondialisée nous disent en permanence qu'il y a des contraintes dûes à la concurrence des pays aux bas salaires mais ne citent jamais les contraintes de la finitude de notre terre (qui elles pourtant ne changeront pas).

Ce débat me semble pertinent et intéressant, cher JPM. Je ne comprends toujours pas pourquoi vous le refusez d'un revers de la main parce qu'il est "intellectuel" ???

Anonyme a dit…

réponse à Pachtoun.
Votre réponse me montre que j'ai peut-être été un peu rapide en écrivant le mot "intellectuel", agacé que j'étais par certains commentaires. Quand je dis que le développement doit être utile à la planète, utile aux hommes et doit créer des richesses je ne pense pas être très éloigné de votre définition. pas plus quand je parle de développement raisonnable (ou responsable). Peut-être suis-je moins idéaliste que vous, simplement mon expérience du monde de l'économie me fait dire que les voeux pieux et les grandes phrases sont de peu de poids face aux réalités ACTUELLES de l'économie; et que des décideurs iront vers cette économie raisonnée chaque fois qu'ils seront convaincus, domaine par domaine, projet par projet, que l'on peut créer plus de richesses sans détruire. je suis bien d'accord que localement nous sommes de bien peu de poids.
Au plaisir de continuer cette conversation.

Anonyme a dit…

Cher JPM,

Voici débat fort constructif et je vous remercie pour votre clarification et vos excuses sur le terme intellectuel. Je retire donc de mon côté mes craintes et réticences que j'avais pu émettre sur cette phrase.

Pour continuer sur la question du développement durable et de la création de richesses, je me réjouis de vous voir convaincu par ma définition. Nous partons sur de bonnes bases.

Maintenant, quels sont les outils et moyens que peut avoir une équipe municipale et d'agglomération pour développer ce concept de développement durable en matière d'emplois privés (puisque nous pourrions parler d'autres domaines) ?
- une politique cohérente qui fixe les axes et le contenu des activités que veulent voir se développer les élus sur leur territoire. En d'autres termes, ne pas se jeter sur le premier projet venu mais identifier si oui non il s'inscrit dans la logique de développement durable que l'on a fixe. Ne pas le repousser bien sur mais essayer de faire en sorte de le faire évoluer (par exemple, refuser tout de suite une idée comme le Motor Park !!!).
- une politique d'image et de communication qui place le territoire directement sur les thématiques de développement durable et qui permet à la fois de faire émerger des projets locaux et d'intéresser des investisseurs potentiels. (Pensons par exemple, à la ville de Freiburg en Allemagne positionnée aujourd'hui sur le solaire par exemple).
- s'appuyer sur le tissu économique existant pour tenter de l'orienter vers des projets s'inscrivant directement dans le développement durable (exemple pour rester dans le solaire : la silicon Valley californienne s'engage aujourd'hui également dans les cellules photovoltaïques avec de la recherche et de la production profitant des ressources locales).
- introduire (comme le fait la région Auvergne) des conditions écologiques (énergie positive, matériaux, fournisseurs...) et sociales (embauche, insertion...) dans les marchés publics.

Cher Jpm, à vous la réponse !

Anonyme a dit…

bonjour
c'est dommage qu'il ait fallu attendre le dernier jour pour que quelqu'un accepte une vraie discussion. Après les élections, si vous le souhaitez (vous savez qui je suis) je suis OK pour poursuivre ce débat autour d'un verre.
D'abord ce que nous nous sommes efforcés de faire: vendre l'image "mécatronique" de Montluçon, à travers le SPL et plus récemment son intégration dans VIA-MECA et favoriser tous les projets tournés vers ce que j'appelle "les mêmes ressources métiers". Quelques exemples: aide à la création de MEMO, aide à l'implantation d'un concepteur de moules de fonderie, d'entreprises de mécanique, carrosserie, construction (sur zone Dunlop), S2MI pour l'électronique, etc. et "approches métiers" des filières de formation avec le rectorat.
Pour Motor Park, je crois que seul l'aspect "piste automobile" a été vu, sûrement parce que nous avons mal communiqué, mais il y avait aussi dans ce projet tout l'aspect technologique et industriel autour de la voiture de compétition qui est malgré tout une grande source d'innovations.
l'aide apportée par la Com d'Agglo au projet de petits véhicules électriques porté par les lycées Einstein et Paul Constans, l'IUT et l'institut 3ID et l'association méca passion est aussi axé sur le développement électronique qui est une force de notre bassin.
Le pôle d'ingénierie environnementale que nous venons de mettre en place avec le Groupement d'Interet Scientifique (GIS) et la licence correspondente est aussi une autre branche de ce même "référentiel métier". Je trouve d'ailleurs dommage que certains aient voulu faire passer des querelles de clochers avant l'intérêt du projet ( qui est je le rappelle de concevoir et fabriquer les outils permettant de mesurer la composition de l'air et de l'eau; ce qui ne manquera pas de permettre la création ou la venue d'entreprises.)
Pour revenir au choix des projets, il est bien entendu, et nous ne l'avons jamais fait, que nous n'allons pas chercher à attirer des métiers qui nous sont étrangers (la fabrication de produits de beauté a plus sa place à Vichy qu'à Montluçon).
Rechercher de nouveaux projets, bien sûr. C'est pourquoi après avoir, comme toutes les collectivités, fait appel à des "chasseurs d'entreprises", j'ai décidé de proposer la mise en place d'une véritable cellule de veille scientifique et économique capable d'identifier les signes présageant l'émergences de nouvelles opportunités. Vous savez que la compétition entre territoires est rude, et que le mieux servi sera celui qui dégaine le premier, surtout dans les nouveaux concepts (j'ai déjà travaillé sur des projets en électronique embarquée, sur les différents métiers de l'isolation (au froid, au bruit, aux poussières, etc)et je suis convaincu que les opportunités ne paseront pas deux fois.
Pour les normes dans les marchés publics, se serait très bien; mais pour l'instant, il faut essayer de faire comprendre à nos concitoyens contribuables la nécessité (j'en suis pour ma part convaincu) de payer plus cher ce que nous construisons pour eux.
En conclusion et pour revenir au développement; il est une chose impérative, c'est que celui ou ceux qui en ont la charge (parmi les élus) parlent la même langue que les investisseurs; et j'ai la prétention de penser que notre équipe en est la plus capable.

patou a dit…

Quand on parle de développement durable, j'aimerai demander à D Dugléry ce qu'il compte faire du terrain de l'entreprise Aluminium Moulé. Il est question d'y batir un complexe qui comptera plusieurs salles de cinéma. Qu'en est-il de la dépollution réelle du site ?

Anonyme a dit…

Cher JPM,

Je ne pense pas que des débats aient été refusés. J'ai même accepter de discuter avec vous du pôle magnésium, arguments à l'appui. J'ai répondu sur le handicap aussi par exemple. Je pense que d'autres l'ont fait et je remercie encore Son de Cloche de nous permettre ces discussions.

Je trouve que dans votre dernière réponse vous vous éloignez de notre thème. Vous repartez directement sur la notion de développement et de création de richesse, de façon tout azimut. Vous évacuez justement les contraintes environnementales et sociales que nous avions commencées à mettre dans notre débat.

Par exemple, votre proposition autour du Motor Park m'inquiète. Je pense qu'investir dans du sport automobile de compétition (ou motos d ailleurs) n'est pas donner une image de développement durable à notre cité. ET donc cela aurait manqué de cohérence : je pense donc que ce projet, comme je l'ai dit précédemment, aurait du être recalé dès le début. La façon dont vous le vendez encore me fait craindre que la définition du développement durable sur lequel nous étions d'accord ne reste pour vous que des mots sans traductions dans les engagements.

Vous parlez de la nouvelle licence professionnelle en ingéniérie environnementale. Voici un débat que j'avais essayé d'aborder sur ce blog mais en vain. Je reviens à la charge donc : pourquoi cette licence se trouve à Paul Constans, alors qu'en toute logique et vue les laboratoires de recherche et les savoirs faire de l'IUT, elle aurait dû être à l'IUT. Je trouve, pour ma part, que c'est justement la municipalité actuelle qui a joué des querelles de clocher !!

Ensuite, je suis heureux (mais surpris) de vous entendre parler d'imposition. Il me semble que votre équipe municipale et les partis politiques qu'elle soutient sont les premiers à crier aux loups à la moindre hausse de l'imposition. Je ne suis pas d'accord avec vous quand vous rejetez la faute sur les électeurs. C'est aussi la responsabilité des élus de passer un discours clairs et de prendre des engagements pour la collectivité. J'avoue que j'en ai assez des discours du type "il faudrait faire cela mais les français ne sont pas prêts". Par exemple, dans le tri des déchets, nous avons entendu cela pendant 20 ans de la part des élus de tout bord d'ailleurs. Or, quand les collectivités ont fait un minimum d'efforts d'investissement, il s'est avéré que le tri est vite rentré dans les moeurs.

Enfin vous parlez de la compétition entre territoires. Il y a certes de la compétition mais il peut y avoir aussi des complémentarités. Je regrette qu'elles ne soient pas développer et que Montluçon n'ait jamais choisi de s'accrocher définitivement à un réseau de villes. tout comme je regrette aussi (et je considère que c'est un échec de votre part) que la communauté d'agglomération montluçonnaise soit si petite (à comparer seulement à Vichy par exemple).

Anonyme a dit…

réponse rapide sur l'ingénierie environnementale.
Les porteurs du projet ont tenté de le construire à l'IUT. Lors d'une réunion dans le bureau du Maire avec la Présidente de l'université Blaise Pascal, cette dernière a dit que "Montluçon n'avait pas vocation à réaliser ce projet". L'université Clermont 1 consulté a répondu "votre projet demande les aménagements suivants pour être réalisable à Montluçon". C'est donc tout naturellement qu'il a été construit avec Clermont 1 et hébergé dans les locaux de Paul Constans.
Nous avons de nouveau, en compagnie du maire rencontré la présidente de Blaise Pascal dont le discours était très différent.
Loin de nous l'idée de jouer l'un contre l'autre, mais le projet a été construit avec ceux qui ont bien voulu nous accompagner.
Deux autres précisions: le fait que Clermont 1 ait déjà opté pour l'autonomie des universités va faciliter la mise en place de cette formation et des labos qui vont avec; et enfin, mais il ne s'agit que d'une déduction personnelle, j'ai cru comprendre que Blaise pascal n'aurait pas eu la même attitude si le projet avait été proposé à Clermont... Autre querelle de clocher.
Ma réponse au reste du message lundi; j'ai une campagne à terminer.
JPM

Anonyme a dit…

suite de ma réponse. J'ai 2 minutes:
1) La ceinture de sécurité et le chassis à absorbtion d'énergie, sont aussi issus de la compétition automobile.
2) Les obligations environementales dans les marchés publics: nos députés votent demain cette obligation, j'applaudis; mais en attendant il est difficile de prendre le risque de pénaliser sa ville par rapport à d'autres qui ne le respectent pas pour le seul plaisir d'être les premiers. Vous allez dire que je suis réducteur, je l'admets. J'admets aussi que j'étais contre la parité obligatoire sur les listes pour les élections, et je reconnais aujourd'hui que c'est cette obligation qui nous a conduit à modifier notre façon de penser et que c'était donc une très bonne chose.
Et puis le fait d'imposer ces critères par la loi va permettre le développement d'un marché et qui sait, susciter les vocations de recherche et de fabrication.
A plus tard

Anonyme a dit…

Et bien on avance. Je me réjouis de vous voir enfourcher les conditions écologiques et sociales dans les appels d'offre et je regrette que vous ne l'ayez pas mis en oeuvre !!!!

Par contre, je ne suis pas d'accord avec vous dans votre analyse. C'est justement le fait d'être pionnier qui donne de l'image et qui fait naître les projets sur le territoire. Pensons à La Rochelle par exemple. Je m'étonne que vous indiquiez qu'il faut être novateur dans la lutte entre les territoires pour amener des activités et, par contre quand on propose de mettre des conditions écologiques et sociales dans les appels d'offre, vous dites qu'il faut attendre les autres... Cela coûte certes plus chers au départ, mais il me semble que en bon économiste que vous êtes vous reconnaitrez qu'il s'agit d'une logique d'investissement tout simplement. Je dépense de l'argent pour demain en tirer bénéfice !!

Il ne s'agit donc pas d'une question de plaisir mais d'une question directement économique. Vous reconnaissez vous même à la fin de votre message
"le fait d'imposer ces critères par la loi va permettre le développement d'un marché et qui sait, susciter les vocations de recherche et de fabrication."
il me semble que les collectivités locales quelle qu elles soient auraient pu se lancer dans la démarche sans l'obligation du législateur. Certains l'ont fait d'ailleurs !!!

Je vous invite également à lire l'intéressant rapport de l'OCDE publié cette semaine et l'article afférent dans le monde daté de ce jour. Vous verrez que notre conversation tombe à point !!!!

Pour la licence en ingéniérie environnementale, il me semble que les projets proposés aux deux universités ne l'ont pas été sous la même forme. La version licence professionnelle n'a pas été proposée à l'Université Blaise Pascal.
Dans tous les cas, je pense que c'était justement le rôle de l'équipe municipale de dire : "Si, cette formation doit se mettre en place à l'IUT et de faire le lobbying nécessaire pour que cela réussisse."
Je considère que le choix du lycée Paul Constans est une erreur qui au lieu de mettre en avant cette formation, de lui donner les moyens facilement d'être pérenne, viable et visible risque de créer de nombreuses difficultés à la fois pour cette formation, pour le lycée Paul Constans mais aussi pour l'IUT.