jeudi 6 mars 2008

Diverses altérités..., Info-mag

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Cette chanson m'a toujours fait penser à la médiocrité de la municipalité actuelle :

Et la sous-préfecture
Fête la sous-préfète
Sous le lustre à facettes
Il pleur des orangeades
Et des champagnes tièdes
Et les propos glacés
Des femelles maussades
De fonctionnarisés

Je suis un soir d'été
Aux fenêtres ouvertes
Les dîneurs familiaux
Repoussent leurs assiettes
Et disent qu'il fait chaud
Les hommes lancent des rots
De chevaliers teutons
Les nappes tombent en miettes
Par-dessus les balcons

Je suis un soir d'été
Aux terrasses brouillées
Quelques buveurs humides
Parlent de haridelles
Et de vieilles perfides
C'est l'heure où les bretelles
Soutiennent le présent
Des passants répandus
Et des alcoolisants

Je suis un soir d'été
De lourdes amoureuses
Aux odeurs de cuisine
Promènent leur poitrine
Sur les flancs de la Meuse
Il leur manque un soldat
Pour que l'été ripaille
Et monte vaille que vaille
Jusqu'en haut de leurs bas

Je suis un soir d'été
Aux fontaines les vieux
Bardés de références
Rebroussent leur enfance
A petits pas pluvieux
Ils rient de toute une dent
Pour croquer le silence
Autour des filles qui dansent
A la mort d'un printemps

Je suis un soir d'été
La chaleur se vertèbre
Il fleuve des ivresses
L'été a ses grand-messes
Et la nuit les célèbre
La ville aux quatre vents
Clignote le remords
Inutile et passant
De n'être pas un port

Je suis un soir d'été

Anonyme a dit…

Toujours dans la poésie, voila ce qui nous restera si DD repasse (peut être avec l'appui de Casilla, va savoir !) :

Dans le fond des bars, quand je buvais
Y avait ma colère comme un gros derrière
Y avait la fille au rire déchirant
Qui tanguait dans la lumière des verres à bières
Des juifs inquiets, des nègres en colères
Il y avait celui qui passait et repassait amer
Et puis moi, moi qui comptait les bières.

Dans le fond des bars, quand je buvais
Y avait ton souvenir qui me frôlait
Ou qui me frappait comme un poignard sortie du noir
Y avait mon ventre déchiré sans espoir
Qui s'accrochait au bar
Y avait mes polos, mes frères rêveurs mes fêlures
Y avait leur rire, leur douceur, comme des fleurs

Dans le fond des bars, quand je buvais
Y avait le docteur qui s'était flambé pour une danseuse
Qui n'avait dansé qu'un seul été
Y avait le pervers mendiant qui frappait la nuit avec sa canne blanche
On marchait côte à cote jusqu'au boulevard
Voir les néons, voir ceux qui ne buvait pas
Voir ceux, qui ne nous aimaient pas.
Dans le fond des bars, quand je buvais
Y avait le téléphone qui brillait de toutes ses dents
De la vie d'avant, comme un roi des pauvres, comme un roi d'espoir
Y avait Dédé qui roulait, Y avait un peintre à l'œil crevé
Qui flambait dans la bière, comme le soleil en plein été
Y avait le juke box plein de palmiers
Y avait le chien qui les voyaient bouger
Et moi avec mes 2283 bières

Dans le fond des bars, quand je buvais
Et que je tombais par terre
Y avait polo, le clébard qui faisait la fête sous les palmiers
Et qui voulait danser avec le poivrot au milieu des mégots


Y avait ceux qui venaient nous voir, juste pour voir
Si c'était vrai ce qu'on leur a dit
Que j voulais plus de la vie
Que j voulais plus de la vie
Ah, je vis, ah que je vis
Je vis, je vis je vis je vis je vis

Anonyme a dit…

Anonyme du 00 heure.46

Cites tes sources,mon gars, cette chanson est de Richard Bohringer...AHHH je confirme... mon polo...

pour la première chanson celle de obladdit c'est J. Brel il faut penser aux jeunes générations mon petit...