Sans doute le canton le plus stratégique pour le devenir de Montluçon...

Celui qui plombe depuis la désindustrialisation l'image de la ville, surtout pour ceux qui découvrent la ville par le train et en provenance de l'échangeur de Vallon, c'est à dire à peu près tout le monde ! On se ballade tranquille dans la campagne bourbonnaise ou berrichonne et, bing, un coup de Lorraine des années 80 dans la tête !, avec des friches industrielles en déserrance, des emprises SNCF laissées aux herbes folles, des hangars gris, défoncés, presque à l'abandon... Cool, comme entrée en matière.

Et pourtant, c'est là que sont les disponibilités foncières pour un Montluçon qui se reconstruit. C'est là qu'il y a un vrai potentiel pour faire entrer la ville dans le 21ème siècle, pas par la petite porte des opérations isolées, d'un Conservatoire posé comme un cheveu sur le canal, de zones industrielles mal fagotées, non ! Par la grande porte d'un projet structurant, éventuellement autour du canal, à tout proximité du centre ville et de la Ville-Gozet.
Allez, si on veut aller au bout de ce renouveau-là, ce qu'il nous faut sur la zone urbaine de ce canton, c'est une Ville-Gozet du 21ème siècle, une ville nouvelle, une ville qui propose aux échappés de l'urbanisme béton (le pavillonnaire rururbain, pour les intimes), bientôt revenus en ville par la grâce du pétrole cher, des quartiers où il fera bon vivre.
Alors, oui, écoutons ce qu'ont à dire les candidats de ce canton. S'il y a une chose de sûre, c'est que le sortant n'a rien pu faire dans ce sens. Maire de St Victor, on le voit mal intervenir dans le débat montluçonnais du projet de ville et être une force motrice. Encore faudrait-il qu'il l'ait vu, cet avenir-là qui nous est pourtant vital ! Exit la droite...
Qu'est-ce qui nous reste ?