samedi 9 février 2008

Canardage clinique..., Le Canard Enchainé du 30 janvier

Je sais, je rame!... avec une semaine de retard. N'empêche, il me plait bien cet article du Canard, dont on peut dire ce qu'on veut, mais pas remettre en cause la solidité de ses sources.
Les écarts de tarif entre le privé et l'hôpital public sont connus et reconnus (même si ça choque toujours un peu quand on a le nez sur les chiffres...).
La différence de rémunération entre le même praticien dans le public et le privé (un peu plus du double, excusez du peu) explique pas mal de choses... mais sans doute pas tout sur les départs à répétition des praticiens du centre hospitalier de Montluçon.

L'aventure continue..., La semaine 03 du 7 février

Canton Nord-Est, La Montagne du 9 février

Sans doute le canton le plus stratégique pour le devenir de Montluçon...
Celui qui plombe depuis la désindustrialisation l'image de la ville, surtout pour ceux qui découvrent la ville par le train et en provenance de l'échangeur de Vallon, c'est à dire à peu près tout le monde ! On se ballade tranquille dans la campagne bourbonnaise ou berrichonne et, bing, un coup de Lorraine des années 80 dans la tête !, avec des friches industrielles en déserrance, des emprises SNCF laissées aux herbes folles, des hangars gris, défoncés, presque à l'abandon... Cool, comme entrée en matière.

Et pourtant, c'est là que sont les disponibilités foncières pour un Montluçon qui se reconstruit. C'est là qu'il y a un vrai potentiel pour faire entrer la ville dans le 21ème siècle, pas par la petite porte des opérations isolées, d'un Conservatoire posé comme un cheveu sur le canal, de zones industrielles mal fagotées, non ! Par la grande porte d'un projet structurant, éventuellement autour du canal, à tout proximité du centre ville et de la Ville-Gozet.
Allez, si on veut aller au bout de ce renouveau-là, ce qu'il nous faut sur la zone urbaine de ce canton, c'est une Ville-Gozet du 21ème siècle, une ville nouvelle, une ville qui propose aux échappés de l'urbanisme béton (le pavillonnaire rururbain, pour les intimes), bientôt revenus en ville par la grâce du pétrole cher, des quartiers où il fera bon vivre.
Alors, oui, écoutons ce qu'ont à dire les candidats de ce canton. S'il y a une chose de sûre, c'est que le sortant n'a rien pu faire dans ce sens. Maire de St Victor, on le voit mal intervenir dans le débat montluçonnais du projet de ville et être une force motrice. Encore faudrait-il qu'il l'ait vu, cet avenir-là qui nous est pourtant vital ! Exit la droite...
Qu'est-ce qui nous reste ?

Liste PC+

























Hôpital, Saison 1, épisode 4, La Montagne du 9 février








La lettre en question, aimablement mise à disposition...












Et celle de la liste de Pierre Goldberg, glanée...











Et puis celle des Alters, pêchée dans les eaux profondes de leur site.

Courant alternatif ?, La Montagne du 9 février

117 voix... A quoi tient la démocratie représentative ! Encore une de ces valeurs si essentielles et si fragiles, dès lors que des vents mauvais se lèvent...
Au-delà de la boule de cristal des décomptes de votes pour le 2ème tour (mais il va falloir que nous y venions, un jour ou l'autre), ces 117 voix posent la question de la place qu'il vaut donner aujourd'hui à la démocratie participative ; et celle de sa nature, de son articulation avec les élus du Peuple.
Comme tout innovation sociale ou politique, l'instrumentalisation n'est jamais loin, avec une sauce plus ou moins pimentée pour chaque candidat ; mais avec le souci de mettre une croix dans la case de l'idée dans l'air du temps. Si je me mets à la place du citoyen pas particulièrement engagé qui va voir dans chacun des programmes une mention Conseil de quartier, Assemblée locale, etc., ça ne va probablement ni faire tilt, ni permettre de différencier l'offre. et y a t-il une demande ?
Il y a un besoin : celui de remettre dans les fonds baptismaux, par la mobilisation de base, la démocratie représentative. Pour la consolider, la rapprocher des gens, lui permettre de résister à des agressions chaque jour renouvelées.
Alors, l'enjeu ce ne sont pas les mots de la chose, c'est la correspondance avec la pratique et l'articulation institutionnelle proposée par chaque liste.
Va t-on trouvé ça dans les programmes ?
Pour ce que je crois, en tout cas, il y a des hommes qui peuvent porter cette ouverture à la contradiction populaire, d'autres pas ; ou sinon, que ces derniers nous donnent des garanties !