C'est très bien de l'annuler, mais cela aurait été mieux de ne même pas y penser.
Pour plus d'éléments sur cet invité particulier, j'ai pioché dans Wikipédia ; ça donne ça :
"Il compare la guerre de Vendée à un génocide, et la Première République française à un totalitarisme, dans son ouvrage La Vendée-Vengé : le génocide franco-français. Dans ce livre, il étudie les rapports entre la Révolution et les Vendéens à partir de 1789, donnant une analyse ethnique de la guerre de Vendée (l’ethnie française ayant lutté pour des raisons racistes contre les ethnies bretonnes et vendéennes), et tente d'établir les conséquences de la guerre, côté vendéen, à travers une recherche des pertes humaines après la guerre, ainsi que des destructions de bâti et des reconstructions. Dans la conclusion générale, il s'efforce d'asseoir cette analyse par la citation de plusieurs personnalités révolutionnaires, interprétée dans le sens de l'expression de volontés génocidaires avouées. Ainsi, il cite un extrait de la lettre écrite par le général Westermann à la Convention en décembre 1793, après la bataille de Savenay : « Il n’y a plus de Vendée, citoyens républicains. Elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants. (…) J’ai tout exterminé. ».
Lors de sa parution, La Vendée-Vengé : le génocide franco-français, appuyé par Jean Meyer (auteur de la préface), Pierre Chaunu et Jean Tulard, connaît un grand retentissement et déclenche une vive polémique dans le milieu historique, dans les années 1980-1990, investissant rapidement la scène médiatique et politique. L'analyse de son travail a fait l'objet d'une critique notamment des historiens français Michel Vovelle, Jean-Clément Martin ou encore de l'australien Peter McPhee. Selon eux, l'idéologie prime de manière grossière sur la rigueur historique et révèle de très nombreuses faiblesses, incohérences et omissions[6].
De son côté, Reynald Secher affirme qu'il ne fait qu'étudier les faits dans un contexte local (résistance au pouvoir central, qu'il soit royaliste ou républicain), tandis que ses adversaires verraient la chose d'un point de vue partisan (royalistes contre républicains). Cette attaque apparaît cependant peu fondée ; l'historiographie de la période révolutionnaire fait depuis longtemps la part entre la défense des communautés rurales et l'activisme royaliste[7]. Des années après, dans un avant-propos rédigé à l'occasion d'une réédition de son livre, il affirme qu'on a tenté d'acheter son « silence : argent, honneurs, poste à l'Université, au nom d'une pseudo-raison d'Etat », afin d'étouffer, à la veille du bicentenaire de la Révolution, « un double scandale: d'un génocide et d'un mémoricide, crime imprescriptible pour le premier et qui pour le second sera, à plus ou moins brève échéance, considéré comme crime contre l'humanité »[8].
Cinq ans après, en 1991, il publie Juifs et vendéens, d'un génocide à l'autre, dans lequel il fait un parallèle entre le génocide à l'œuvre, selon lui, dans la guerre de Vendée et le génocide juif pendant la Seconde Guerre mondiale."