mardi 5 février 2008

Cantonniers PS-Verts-PRG, La Montagne du 5 février

Un tien vaut mieux que deux tu l'auras !, La Montagne du 5 février

Ben, oui, on les aime nos maires, en général. Surtout s'ils savent être proches de nous, nous écouter, réagir de manière constructive quand il y a une résistance. Chercher à comprendre, se concerter. En fait, on est très profondément républicains ! et très peu gouteurs d'autocrates au petit pieds...
Devinez à qui je pense ?....
A la limite, être grande gueule peut être apprécié. On n'est pas si loin du Sud, même qu'il se dit qu'on en est l'extrême limite septentrionale... Quand on est duglérolâtre, on appelle ça du charisme. Moi, qui ne partage pas cette foi en l'homme Dugléry sur la base de ce que je constate dans ma ville après qu'il ait chauffé pendant 7 ans le fauteuil de maire ; et j'y vois de la suffisance, de l'agressivité, du mépris pour ceux qui ne sont pas immédiatement le doigt sur la couture du pantalon. Une maladie professionnelle ?
D'un autre côté, ça se comprend. Son disque dur personnel s'est rayé définitivement quand les communistes ont pris la mairie. Il est cette revanche-là et il n'a pas vu ce qui se passait à gauche ; d'où sa défaite aux législatives (il a été le seul surpris) et sa succession d'erreurs tactiques depuis le début de la campagne aux municipales.
L'opposition n'est plus là où vous la croyez, Mister Dugléry !...

ça paye !, La Montagne du 5 février

OK, j'ai mauvais esprit, je sais ! Bon, mais quand on me dit que nous ne contribuons pas (jusqu'à là, mais maintenant on rase gratis) au SMEA parce que celui-ci ne garantit pas "totalement" ceci ou cela, je suis prêt à mettre mon billet qu'on est devant une histoire d'œuf et de poule : tu n'y arrives pas et donc je paye pas / j'y arrive pas parce que tu payes pas !
Alors, puisqu'on est sensé être entre hommes de bonne volonté et compétents, j'aimerai bien savoir (i) ce qu'on nous cache comme oppositions politiciennes rampantes, (ii) comment va t-on faire, tous seuls dans notre petit coin, pour préserver totalement la qualité de notre eau potable en cas de pollution du Cher et (iii) qu'est-ce qui a été fait depuis 7 ans pour protéger et augmenter nos ressources en eau ?

C'est tout bio ! La Montagne du 5 février

Abondance de biens ne nuit pas dit-on, mais aujourd'hui, c'est jour de fête ! Merci La Montagne d'alimenter le débat...
La filière bio, mais oui, c'est une filière d'avenir, pas un hochet bobo comme cela a pu transparaitre dans le discours de Dugléry jusqu'à là ! Il y a chez nous tous, foules sentimentales, la volonté d'être solidaires au quotidien et en dehors des systèmes collectifs, par nature obligatoires.
Le bio, c'est surtout pour nos enfants qu'on en veut, pas trop pour nous. C'est aussi pour dire non à une machine de grande consommation devenue folle après nous avoir faire avaler que c'était pour le bien de notre porte-monnaie qu'elle squizzait les revenus des producteurs, des entreprises (surtout des petites, d'ailleurs, comme par hasard !).
Je conseille à Dugléry d'aller pousser le caddy un samedi après-midi et je voudrais voir sa tête quand il va mettre sa carte bleue dans le lecteur !
Eh bien, on est beaucoup à vouloir que ça change... Et si ma ville, mon département, ma région s'engagent pour dynamiser cette filière, je vais me sentir mieux dans ma vie en regardant mes enfants grandir... Imaginons qu'on ait poussé des élus de gauche à chacun de ces niveaux, et bien, je me sentirai un peu plus tranquille pour eux !

Yeap !, La Montagne du 5 février

Alors là, n'en jetez plus la cours est pleine ! mais je confirme :
  • Oui, il y a de la place à un vrai débat sur le bilan et les programmes ! et il ne doit pas se limiter à ce blog...
  • Oui, les Montluçonnais ont été sevrés de leur droit à une information équilibrée où l'opinion de l'opposition municipale est respectée
  • Non, il n'est pas trop tard : venez contribuer dans mon petit monde virtuel à reconstruire une ville qui se sente bien dans ses baskets, avec des projets plein la tête et de l'enthousiasme à revendre !
Bienvenue ! et PAS D'INSULTES, on crée ici la ville de demain, comme on peut, parfois maladroitement, parfois avec une pointe d'intelligence... mais ça avance !