lundi 28 janvier 2008

5000 !

Nous partîmes à 4 autour d'une bière
Mais par un prompt renfort
Nous nous vîmes 5 000 (visites)
Alors que la campagne est encore au port

Non, ne cherchez pas les rimes, les pieds et autres machins poétiques, c'est juste un délire !

Merci à tous, curieux et critiques, de supporter ou de s'opposer à mes péremptoires assauts de la forteresse duglérienne.
Les fils du débat démocratique sont noués à notre petit niveau, continuons !

Décidemment...


Disneyland...

Je ne sais pas vous, mais moi ça ne me fait penser à Disneyland !... On s'attend à voir débarquer plein de lutins et un joli carrosse qui traverse le ciel en faisant une trainée d'étoiles... Oh que c'est beau ! Il est où Panpan, dis papa ?
Tiens, au sujet de Disney, "confiance", ça vous fait pas penser au Livre de la Jungle ?

Lessivé par le 52.1 !

Au niveau local, les élections sont l'occasion d'une joyeuse agitation, de rodomontades distrayantes et laissent libre cours à l'art de la caricature. Tout cela est parfait et nécessaire, mais on oublie parfois que le législateur et le juge rodent souvent derrière des bosquets où on ne les attend pas, divine surprise ! Demandez aux gorilles, ils en gardent quelques doux souvenirs...
Ainsi donc, les ladres, ils auraient pondu un 52.1... Certes, cela semble moins terrible que le 49.3 de sinistre mémoire, mais il ne faut jamais sous-estimer l'ennemi. Que nous disent les représentants du peuple dans leur style impayable ? Ceci : "A compter du premier jour du sixième mois précédant le mois au cours duquel il doit être procédé à des élections générales, aucune campagne de promotion publicitaire des réalisations ou de la gestion d'une collectivité ne peut être organisée sur le territoire des collectivités intéressées par le scrutin. Sans préjudice des dispositions du présent chapitre, cette interdiction ne s'applique pas à la présentation, par un candidat ou pour son compte, dans le cadre de l'organisation de sa campagne, du bilan de la gestion des mandats qu'il détient ou qu'il a détenus. Les dépenses afférentes sont soumises aux dispositions relatives au financement et au plafonnement des dépenses électorales contenues au chapitre V bis du présent titre." Loi n° 2001-2 du 3 janvier 2001 art. 23 Journal Officiel du 4 janvier 2001.
OK, personne n'est arrivé au bout, ou si d'aventure quelqu'un s'y est risqué, il se perd en conjectures. Il se trouve que les maires sont comme nous, et que l'Association des maires de France, soucieux de leur sérénité intellectuelle et judiciaire, a expliqué le sens du truc.

Extraits : " C'est à compter de cette date que la communication dite « institutionnelle », c’est-à-dire celle qui revêt un caractère de campagne de promotion publicitaire des réalisations et de la gestion d’une collectivité (bulletins municipaux, publications, publicité par voie de presse…), qui dépasse le cadre de la stricte information est prohibée. Il importe ici de veiller tout particulièrement à ce que la communication de la collectivité s’abstienne de mettre en valeur les candidats, leurs réalisations ou encore leurs projets. Toute infraction aux dispositions de l’article L. 52-1, alinéa 2, du Code électoral, sera punie d’une amende de 75 000 € (article L. 90-1 du Code électoral)." Ouf ! on a compris.
La question se poserait-elle chez nous ? Fi ! Qui irait imaginer que MNV ait, même par inattention, fait un panégyrique enthousiaste des réalisations du candidat Dugléry Daniel en matière d'impôts locaux (n°571 d'octobre 2007), de politique hospitalière et pour la petite enfance (n°752 de novembre 2007), de la lutte victorieuse pour le TGI et le retour à l'emploi (n°573 de décembre 2007), du projet Rive gauche (n°574 pour notre Noël) et, pour finir, la lutte contre la précarité et le succès de la ZAC de la Loue (je n'arrive pas à appeler ça une technopole, désolé... n°575 pour notre nouvel an).
Euh... les 75 000€, c'est par infraction ou on peut avoir un prix de gros ?