jeudi 24 janvier 2008

L'ouverture autrement : témoignage


Dernières heures !...


Fin du sondage aujourd'hui. Pas de regret ?, on va adjuger....

A la (dé)charge !, La Montagne du 24 janvier

Ah, l'intéressant dossier du SICTOM !... Tentant, d'y aller chercher des poux, et d'autant plus tentant que la taxe d'enlèvement des ordures ménagères (TEOM pour les intimes), va finir par remonter dans le tiercé gagnant des thèmes de campagne.
Il suffit de se dire que la TEOM a fort augmenté ces dernières années, qu'elle a été un des artifices pour maintenir le cap d'une baisse des impôts locaux (et pourquoi ne parleraient-on pas de temps en temps de prélèvements fiscaux locaux ?), que le maire sortant semble avoir envie d'agiter la redevance pour taquiner les autres listes, que le fonctionnement du SICTOM comme sa conception sont nettement incompatibles avec des objectifs normaux de tri et recyclage, etc. et hop ! c'est parti...
Un seul regret, pour ce dossier comme pour les autres d'ailleurs... Les gars qui tiennent les manettes n'ont pas complètement tort de dire que les autres listes n'ont pas la maitrise des "dossiers" et pour cause ! Ils ont les gardé sous le coude pendant toutes ces années de pouvoir, en dehors du lénifiant MNV, les infos ; mais, là-encore, qu'ils soient rassurés : les listes de gauche ont les compétences techniques et, quand les élus partent, l'administration reste ! La mémoire des dossiers, les compétences, des orientations politiques claires, un dispositif efficace de concertation, quoi de mieux ?

Allez, quand la santé va, tout va !, La Montagne du 24 janvier

En écoutant ce matin le directeur de l'hôpital sur RMB, je me suis dis que l'opacité du discours n'est peut-être même pas complètement volontaire. OK, il vend sa soupe, il est là pour ça ; mais c'est incompréhensible pour les non-initiés tellement le discours se complait dans la technique et les abréviations... Et je reste estomaqué par l'absence des malades dans cette vision directoriale : RAS sur la qualité du service, le prix, les surcouts imposés aux gens dans ces périodes difficiles de leur vie en "mutualisant" des services avec la clinique.
Les échos que j'en ai à travers les patients, c'est ça : le prix des soins pratiqués à la clinique est exorbitant et il n'est même pas question de remboursement, aussi bien couverts que l'on soit par une mutuelle. Et je trouve sinon étrange du moins scandaleux que personne ne parle clairement de ces surcouts imposés à tous sans condition de ressource. Récemment des amis me parlaient de 300 - 400€ pour une opération somme toute bénigne...
Alors dépolitiser la question de la santé publique à Montluçon (ça me rappelle quelque chose, cette histoire de dépolitisation, y aurait-il un lien avec le liste UMP+ ?), pas question ! Ce serait bien la première ville de France où cette question serait con.sidérée comme purement technique, une histoire pas bien compliquée qu'il faut laissée aux professionnels, à ceux qui savent. Toute politique publique obéit et doit, par la nature même de la démocratie, obéir aux orientations définies par les représentants du peuple, la santé avant même toute autre. L'hôpital a un conseil d'administration et ce conseil est présider par le maire de la ville la plus importante de la zone couverte. Si le législateur, au nom de la république, a instituer cette autorité, c'est qu'il voulait que le politique prévalent. Quand le directeur de l'établissement veut s'en dédouaner, il s'oppose à la logique des institutions qu'il se doit de servir.
Donc, au contraire, débattons ici et ailleurs des choix faits et à faire pour l'hôpital et la campagne, en tant que temps fort de la démocratie locale, est le meilleur moment pour le faire !