jeudi 31 janvier 2008

ANRU... du projet au plaidoyer pro domo !

Eh oui, ça chauffe sur la concertation, ici.
A ma droite, un maire et une équipe municipale qui se réclament adeptes de la concertation, et plus si affinité...
A ma gauche, des associations qui clament n'avoir vu, au mieux, que le dos d'élus chroniquement durs d'oreille...
Au centre, et à la fin en position d'arbitre, le bas peuple qui ne se sent pas totalement impliqué, voire encore moins.
Bon, à l'épreuve du blog, le Conservatoire est nettement un round perdu par l'équipe municipale, et en direct s'il vous plait !
Je peux témoigner directement que la réunion-débat de mardi à Athanor était tout sauf de la concertation et même pas de la consultation : scénario écrit à l'avance, bons petits soldats avec leur question bien préparée, salle amorphe. Encore un round de perdu par l'équipe municipale, rien ne va plus !
Mais sur l'ANRU, alors là, retournement de situation : déluge de réunions, de visites, et j'en passe (voir un commentaire dans le message précédent). Quasi KO debout, sauvé par le gong !
Un coup d'éponge plus tard, une petite étincelle à gauche... Et si.... Bon sang mais c'est bien sûr ! Les chiens font pas des chats, alors si ça miaule ce truc, c'est que le papa n'était pas un canidé. Imparable, alors, logique, petite visite sur le site de l'ANRU (présomption de paternité oblige), test ADN et.... bingo ! L'article 3 ! je vous le laisse découvrir...
Ainsi donc, quelqu'un cherche à nous vendre comme démarche sui generis de Dugléry une obligation contractuelle inspirée de la Loi SRU et financée par le projet ANRU ! Attention certes appréciée à sa juste valeur, mais on en est plutôt à 3 rounds à ma gauche et rien à ma droite !
Fanny, ça existe en boxe ? Si oui, je veux bien perdre un round !

URB... , RMB le 31 janvier

Intéressant, ce refus de la politique pour gérer les territoires... On essayerait pas de nous refaire à une autre échelle le coup des hommes de bonne volonté ?... Ou ceux qui ont la capacité ou je ne sais quelle billevesée pour s'enfuir vite vite du champ politique.
La politique, alors, messieurs c'est inutile ? Alors pourquoi êtes-vous devenus des hommes politiques, des professionnels de la politique ? Et qui va croire qu'on gère un département entre bons gars, sur la base de dossiers gentillement techniques ? Donner des orientations à un territoire est un acte politique et doit le rester dans le fonctionnement républicain ! Nous élisons nos représentants non pas seulement sur leur figure, leurs bonnes manières ou leur maitrise de ces sacrés "dossiers", mais pour traduire les valeurs que nous partageons en actes. OK, on vous laisse divaguer pendant 5 ou 6 ans, mais c'est pour vous ramenez dans le droit jamais au prochain rendez-vous. C'est la noblesse de la délégation de pouvoir que nous vous faisons.
Je crois savoir dans quel microcosme vous évoluez après et ce que cela génère comme décalage avec nous, mais vouloir exclure le politique d'une élection démontrent seulement que vous avez succombé à l'épidémie technocratique au contact des petits et grands commis de l'État et des collectivités territoriales. Il n'est jamais bon de tutoyer un ministre...
Merci de pensez à programmer votre retour au monde réel.

Spécimen d'effet d'annonce, La Montagne du 31 janvier

Ohoh, ça ne serait pas bon du tout pour la liste de Dugléry, si l'opération SAGEM tournait en eau de boudin... OK, pas bon pour nous tous, mais je peux quand même zapper l'évident et le politiquement correct dans un blog, sinon où serait le plaisir ?!
Bon, c'est encore ces méchants rouges de cégétistes qui veulent jeter le trouble dans les esprits des bonnes gens. Les 250 emplois tout beau tout nouveau revendiqués très haut et très fort par Dugléry seraient en train de fondre comme neige au soleil... Ouf, pas l'investissement et donc la réorientation de l'activité sur des secteurs porteurs. Si même on n'en gagnera pas lourd sur ce coup, on en sauvera beaucoup sur les années à venir.
Mais là, désolé, il y a un (gros) problème. On ne peut pas faire une annonce mardi pour être pratiquement démenti mercredi pour une publication dans le journal jeudi... surtout que Dugléry n'a pas oublié de mentionner ses "contacts" avec la direction de la SAGEM et la primature sur ce dossier. Alors quoi, y a t-il une problème d'organisation au sein d'une équipe municipale qui gère mal un dossier aussi fondamental pour l'avenir de notre ville, ou une méthode politicienne d'effet d'annonce ? Puisque l'équipe municipale prend en charge sa communication sur ce blog, et je l'en remercie et apprécie, on va peut-être avoir un scoop ?...

Démonstration par le vide, La Montagne du 31 janvier

Ah, le beau programme que voilà ! J'ai bien dit programme, parce que de projet, pas la queue d'un. Non, j'exagère : durer et continuer à gérer cette ville à coup d'effet d'annonce et de travaux de réhabilitation de l'avenue de la République...
L'article rend bien cette impression de collage ou de compression, selon les références artistiques des uns et des autres. Deux heures à déverser des actions, des opérations, des idées d'autres actions et opérations auxquelles on a pas pensé pendant 7 ans, c'est long et ça finit par lasser. Par contre, savoir où on va, bernique ! Avec qui, ça c'est clair, mais où elle va, la "nouvelle étape en confiance"?.... Nulle part, on verra bien... on se laisse porter par le ramasse-miettes de la consultation de la population par des coupons-réponses et par la grâce des coups avec les heureux élus du carnet d'adresses.
Heureusement qu'il y avait un Monsieur Loyal pour faire comme si tout cela avait ou aurait une cohérence, parce que sinon... Pourquoi en venait-on à penser qu'il l'a déjà écrit, son programme de bric et de broc, et qu'il n'était nullement envisagé que l'assistance y participât ? Ah, c'est ça les mauvaises habitudes, s'est dur de s'en débarrasser...

Démonstration..., mais pas que de force !, La Montagne du 31 janvier

Si l'interprétation de la "réunion-débat sur la consultation" que fait l'article est juste, il y a du mal de fait et je peux retourner à mes activités normales... "(...) Daniel Dugléry situe ses relations avec la population et son public sur le terrain du cœur."
S'il y a un truc qui s'est propagé en ville petit à petit, d'un cercle d'amis à l'autre, pendant ces 7 longues années, c'est l'antipathie pour l'homme Dugléry Daniel. Autant j'imagine que la liste peut défendre ses dossiers de gestionnaire, autant sur ce front elle restera exposée.
Les grandes déclarations féales d'adoration (certains spécimens intéressants peuvent se trouver dans les commentaires de ce blog) ne pourrons rien contre les témoignages non partisans sur un mode de gestion et de relationnel autocratique et revanchard. Les fonctionnaires municipaux en ont été les premières victimes, mais c'est ressorti dès qu'il a fallu aller au charbon, en contact avec les gens, les institutionnels et les entreprises locales. Même à droite, le "plus jamais ça", ça existe !
Les sessions de rattrapage ne convaincront personne, pire même, elle aggrave le cas du malade : concertation bidon sur le Conservatoire le jour du débat participatif de la liste Lesterlin, réunion-débat sans débat mardi... on attend la suite du seppuku (切腹) de la droite "unie".
Le divorce est déjà prononcé. La réunion de mardi va faire écran de fumée et remotiver les troupes à droite, mais qui convaincre au-delà des 700 ?

Embargo numérique...

Pour les gars et les filles qui attendent les messages du matin, ben... va falloir attendre : La Montagne n'a pas mis en ligne le numéro du jour.
Retour à la tradition du papier, donc je m'en vais de ce pas acheter le journal et ma baguette... Bon, il fait beau et frais, ce n'est pas que désagréable !
A défaut des nouvelles du monde, je peux au moins vous donner les nouvelles du blog...