Un peu d'histoire... 2/8, développement économique

Allez, la plus drôle est quand même de "faire de Montluçon, grâce à une coopération internationale, et à l'appui des plus grands spécialistes mondiaux... [roulements de tambours] ... LE PÔLE EUROPEEN DU MAGNESIUM" ! Flop et re-flop sont dans un bateau... Dommage, cela dit, tout est bon à prendre dès que ça nous reconstruit, mais là, c'était du vent.
Autre curiosité d'un autre temps et pourtant du même lieu : le potentiel des relations avec Hagen, sans doute une ville sympathique avec des gens passionnants, mais quel rapport avec une proposition sérieuse et porteuse de développement économique pour Montluçon ? Le vent de l'implosion du pôle magnésium, peut-être ?
Le pire, enfin, et là il faut citer : "Utiliser sa connaissance du monde de l'industrie et ses contacts établis dans la confiance pour favoriser l'implantation d'entreprises nouvelles." Et voilà la figure emblématique de la Droite : l'homme providentiel, ecce uomo ! Ils nous auraient agité des verroteries sous le nez que je me sentirai rétrospectivement moins humilié. Un puissant vient à nous et va nous sauver de la spirale du déclin (dixit) ! Bon sang ce qu'on peut avoir eu de la chance. A l'usage, on préfère essayer autre chose...
Sinon, il y avait des bonnes idées, bien sûr ;) :

• "gérer les fonds publics de façon utile pour le développement de Montluçon" : OK, pas de problème, pas transcendant comme idée, mais qui n'adhèrerait pas ?
• "valoriser avec l'aide d'une équipe compétente les atouts de Montluçon et de son agglomération" : pas plus révolutionnaire que la précédente, mais tout aussi imparable au pays de Lapalisse (nous aussi, on est toujours en vie...).
• "conforter les liens entre formation et industrie" : parfait, encore eut-il fallu que vous le fîtes... Rien en vue dans le rétroviseur, sauf la fermeture dans un silence intersidéral d'un laboratoire de recherche de l'IUT
• "Mettre en place une agence de développement économique" : pour autant que je sache, rien en vue...
  
• "Rétablir des relations de confiance avec les décideurs économiques et notamment les responsables des grandes entreprises" : très bien, surtout qu'il y avait beaucoup à faire. Reste à savoir si cela a été traduit dans des faits et que les stratégies de groupes ont été, même un tout petit peu, modifiées par le septennat de notre édile.

Elu sur du pipeau et des lieux communs, D. Dugléry en redemande pour 5 ans, pour, promis cette fois, nous en débarrasser vraiment, de cette spirale du déclin. Encore des volontaires ?