mercredi 9 janvier 2008

Proximité périphérique..., La Montagne du 9 janvier


La nécessité de proposer des locaux adaptés aux services de la CAF ne fait pas de doute, mais c'est quand même un peu fort de mettre en avant la proximité comme atout de ce nouvel emplacement. On veut bien croire que le ligne 8 passe par là, mais bon, encore faut-il habiter le long de la ligne pour que les choses restent simples... Sauf erreur de ma part, on parle aussi des précaires, là, des gens fragilisés, pas nécessairement super bien dans leur ville...
Cette opération est parfaite (sans doute) en soi-même, mais est-ce qu'elle contribue à un projet de ville qui la dépasse ? Quel sens cela fait de délocaliser un service utile à tous en périphérie, isolé entre un centre commercial, un lycée, des usines, des abattoirs ? Je l'aurai bien vu plutôt en centre ville à proximité d'un parking, des commerces, etc.
Est-ce que la Ville n'aurait pas réservé le patrimoine bâti constitué au cours des fameuses 30 (ou 50, je ne suis pas historien) dernières années pour ce genre d'opérations structurantes où les services publics sont mis en valeur ? Je pense par exemple à l'ex bâtiment des services techniques, celui de la Banque de France, etc. Non, l'équipe en place a préféré vendre ce patrimoine pour équilibrer son budget (et j'espère que ce n'est que son budget d'investissement) !
Alors oui, il va falloir y aller rue Benoit-d'Azy, mais on aura quand même le droit de penser à celui qui nous y a amené, rue Benoit-d'Azy...

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